La Bête immonde

La Bête surgit Ses pas pesants résonnent dans son esprit embrumé apathique anesthésié  par un effroi qui paralyse ses membres  L’homme endosse son costume immonde et charge sa proie Ses membres sont pétrifiés Dans un corset d’horreur, les poings de la bête se muent en armes de lapidation L’orage s’abat Des trombes d’horions percent encoreLire la suite « La Bête immonde »

Fraternité

Sur les quais de la Seine,  Devant la Tour Eiffel,  Devant le palais de l’Élysée,  J’exprime ton nom, Devant la porte de Brandebourg,  Devant les ruines du mur de la désunification,  Devant le Bundestag,  J’exprime ton nom, Devant le Capitole,   La Maison des Nations Unies,  Près de la statue de la Liberté,  Devant le Congrès,  J’exprime ton nom, Devant Grand Ben, Lire la suite « Fraternité »

Être ouïghour

Emmurés dans un terrier de fer, Des êtres macèrent dans une turbulence visqueuse, Dans l’expectative d’un futur noyé dans un néant. Au mitan des aboiements pullulant dans un aréopage de damnés, Dans l’expiation d’un forfait artificieux, Les êtres ingurgitent le sirop amer du silence veule, Suffoquent sous le voile des intérêts partisans © Victoria BRUNÉ

Concevoir un site comme celui-ci avec WordPress.com
Commencer